Les journalistes de La Voix du Nord ont oublié les noms des commissaires associés, mais quelle joie tout de même de constater un tel succès dans un musée éloigné de Paris, avec un sujet souvent considéré de moindre intérêt.
Ce genre de réflexions nous avaient déjà été faites en 1996 lors de la rétrospective Corot montrée au Grand Palais, à Paris, au Metropolitan, à New York et au Musée des Beaux-Arts du Canada, à Ottawa. Cela n'avait pas empêché 850 000 personnes de venir de se promener dans les paysages de Corot, constatant au passage qu'il a abordé tous les thèmes de la peinture.
La recette est toujours la même : un peintre parmi les plus grands, un véritable sujet, une solide recherche, une belle muséographie au service du propos, une solide promotion à niveaux multiples, le tout géré et orchestré comme on le fait dans un musée de qualité. Dans ces conditions un sujet non contemporain peut encore attirer les foules.
Sans hésiter un parallèle peut être fait avec les musées royaux à Bruxelles. S'ils étaient gérés de façon professionnelle, avec un solide projet scientifique, culturel et commercial, ils attireraient les foules. A condition, évidemment qu'ils soient financés et que l'organigramme soit complet.
Titre mis à jour le 09/05/2014.
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