Maison natale d’Albert Londres à Vichy (Sylenius - Travail personnel CC BY-SA 3.0) |
A ma modeste place, je la fais entièrement mienne. Elle résume mieux que je ne pourrais l’exprimer l’état d’esprit dans lequel j’interviens depuis bientôt quatre ans à propos des Beaux-Arts de Bruxelles, du Cinquantenaire, du Musée d’Art Moderne et de l’IRPA. Liste impressionnante à laquelle il faut ajouter, depuis peu, le Musée de l’Armée.
Les lignes qui suivent la profession de foi d’Albert Londres sont moins connues (p. 6 et 7), mais en les paraphrasant, elles peuvent s’appliquer à merveille à la situation actuelle de ces institutions.
Ce ne sont pas les hommes, ou les partis politiques que je dénonce, mais la méthode, l’absence revendiquée de compréhension des musées et leur politisation. Ces cinq belles maisons sont prises au piège d’enjeux politiques qui risquent fort d’avoir raison de leur existence.
Les musées d’Anvers, Mons, Tervuren, Liège et Gand démontrent on ne peut mieux que les différents niveaux de pouvoir politique, à défaut d’appréhender le sens profond d’un Musée et les apports irremplaçables de la Culture, ont parfaitement compris le rôle de locomotive économique qu’un musée peut tenir localement ou régionalement, qui plus est avec efficacité.
Or nous travaillons dans un environnement volontairement malmené, assombri, au cadre d’emploi de plus en plus dégarni et aux structures non entretenues. Ni argent, ni plan général, ni idée claire. Nous « faisons » des musées, de la Culture, de la Civilisation à tâtons, sans aucune volonté de la tutelle de les maintenir, de les développer, ni de garantir le haut niveau scientifique.
Et les belges semblent heureux d’être trompés ! Pourquoi changer une stratégie qui porte les fruits politiques souhaités dans l’indifférence totale ? Nous aurions pu espérer un peu de hauteur de vue, nous avons à la place un projet de partage des dépouilles qui se cache, pour quelques instants encore, derrière le petit doigt de leurs promoteurs. Difficile de le nier à la lecture de ce qui vient d’être annoncé comme « piste de réflexion » pour le Musée de l’Armée. Certes, la tutelle ministérielle n’est pas la même, mais le statut fédéral est commun, tout comme leur absence d’avenir.
Les lignes qui suivent la profession de foi d’Albert Londres sont moins connues (p. 6 et 7), mais en les paraphrasant, elles peuvent s’appliquer à merveille à la situation actuelle de ces institutions.
Ce ne sont pas les hommes, ou les partis politiques que je dénonce, mais la méthode, l’absence revendiquée de compréhension des musées et leur politisation. Ces cinq belles maisons sont prises au piège d’enjeux politiques qui risquent fort d’avoir raison de leur existence.
Les musées d’Anvers, Mons, Tervuren, Liège et Gand démontrent on ne peut mieux que les différents niveaux de pouvoir politique, à défaut d’appréhender le sens profond d’un Musée et les apports irremplaçables de la Culture, ont parfaitement compris le rôle de locomotive économique qu’un musée peut tenir localement ou régionalement, qui plus est avec efficacité.
Or nous travaillons dans un environnement volontairement malmené, assombri, au cadre d’emploi de plus en plus dégarni et aux structures non entretenues. Ni argent, ni plan général, ni idée claire. Nous « faisons » des musées, de la Culture, de la Civilisation à tâtons, sans aucune volonté de la tutelle de les maintenir, de les développer, ni de garantir le haut niveau scientifique.
Et les belges semblent heureux d’être trompés ! Pourquoi changer une stratégie qui porte les fruits politiques souhaités dans l’indifférence totale ? Nous aurions pu espérer un peu de hauteur de vue, nous avons à la place un projet de partage des dépouilles qui se cache, pour quelques instants encore, derrière le petit doigt de leurs promoteurs. Difficile de le nier à la lecture de ce qui vient d’être annoncé comme « piste de réflexion » pour le Musée de l’Armée. Certes, la tutelle ministérielle n’est pas la même, mais le statut fédéral est commun, tout comme leur absence d’avenir.
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