Madame Delyen, mère du peintre, Nîmes, Musée des Beaux-Arts, 1714 (Photo GW). |
Curieusement, la règle ne s’est vérifiée que sur un point en ce qui me concerne. Il m’a fallu attendre cinq ans. La deuxième satisfaction a été de pouvoir le publier sans aucun changement. Les excellentes relations dans lesquelles cela s’est fait constituent une autre joie, plus rare encore que la deuxième.
Par l’expérience des prédécesseurs, je savais que la communication vers la presse spécialisée risquait d’être assez sommaire, voire inexistante. Je n’ai pas été déçu et me suis consolé en voyant que l’ouvrage intégrait progressivement un nombre plus important de bibliothèques. L’essentiel était atteint. Delyen allait pouvoir à présent attendre qu’un lecteur ou un chercheur vienne découvrir son histoire et son œuvre dans une cinquantaine d’années.
Les rares critiques qui me sont parvenues me laissent penser que la qualité que j’avais recherchée lors de mes recherches et de la rédaction était atteinte. Les satisfactions ne manquaient donc pas, lorsque la semaine dernière, durant une « veille Delyen » habituelle, je suis tombé sur un article publié en 2010 sur le site de Septentrion (n° 39), par Hans Vanacker, soit l’année même de la sortie du livre. Je n’en avais jamais entendu parler.
Le premier paragraphe peut être diversement interprété, en revanche le second réjouit un chercheur qui a passé des années sur « son » sujet, sans presque aucun financement. La Fondation Princesse Marie-Josée et l’Institut Historique belge de Rome sont en effet les deux seules institutions à avoir compris l’intérêt de ma recherche, à l’exception évidemment des Pr Roger Van Schoute, directeur de cette thèse, et du Pr Michel Dumoulin.
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