Brève. Fermetures progressives des musées fédéraux : le programme entamé suit son cours

La presse a annoncé le 25 octobre dernier, via une dépêche Belga, la fermeture d'urgence pour raison de sécurité du Pavillon chinois et de la Tour japonaise. La réouverture est prévue en juillet 2014.

Un commentaire est inutile. Les faits décrivent eux-mêmes la qualité de la gestion du Cinquantenaire auxquels ces deux musées sont rattachés. 

Si on fait les pôles, on fonce dans le mur !

La Libre Belgique ouvrait une nouvelle fois ses pages le 14 octobre dernier à Michel Draguet, Directeur général des Beaux-Arts et du Cinquantenaire. Il a martelé comme toujours ses convictions en matière de « muséolandifiction » des musées  fédéraux :  «si on ne fait  rien (ndlr : les pôles),  on fonce dans le mur !». Elles démontrent une fois encore combien sa conception de la direction d’un musée est éloignée de tout ce qui fait leur succès partout où leur gestion a été rénovée par des professionnels, bons gestionnaires, bons connaisseurs de leurs collections, du sens profond de ces institutions et de leurs missions.

Le Big patinage des musées. Prise de conscience ou communautarisation ?

Le « Big bang des musées » a commencé en juillet dernier à se dégonfler. On pouvait espérer qu’il s’agisse d’un début de prise de conscience de ce qu’est la nature réelle d’un musée, ainsi que je l’écrivais sur ce blog, sans grand espoir.

Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. Pendant les vacances la vente par appartement continue.

La presse s’est réjouie au début du mois d’août de la création en 2017 d’un musée Bruegel rue Haute à Bruxelles autour de cinq tableaux, sortis des collections des Beaux-Arts, et d’une collection de 120 objets contemporains de ce même peintre.

La Gemäldegalerie de Berlin ne fermera pas !

La fermeture annoncée de l’une des plus belles collections de peintures européennes par les autorités allemandes n’aura pas lieu (voir sur ce blog). Les œuvres ne se retrouveront pas en caisses pour des années, voire définitivement, comme cela était projeté.

Les « méthodes de laboratoire appliquées à l’étude des œuvres d’art » et l’archéométrie picturale, ancêtres de l’Histoarchéométrie

  Réflectographie dans l'infrarouge, attribué à D. Teniers, © GW

Existe-t-il une règle permettant d’affirmer avec certitude qu’une belle peinture est de la main de tel ou tel maître ? Et s’il n’y en a pas, quelle sera la façon la plus sûre de fonder assez bien son jugement ?[1]. Cette question que posait l’Historien de l’art florentin Filippo Baldinucci (Florence, 1624-1696/1697) résume en peu de mots la question de l’attribution qui, au XVII^e siècle et aujourd’hui encore, sous-tend une grande partie du travail de l’Historien de l’art. C’est également un enjeu fondamental du marché de l’art.

Un musée d'art moderne à Bruxelles en 2017 ? Financé à 100 % par le privé ?

Voilà ce qu'annonce un article de la Libre Belgique, paru voici quelques jours, en référence aux propos de Michel Draguet, Directeur du musée des Beaux-arts et Philippe Courard, Secrétaire d’Etat à la Politique scientifique.

Museoland, DraguetLand, MobileLand ou véritables Musées ?

7445 pages lues sur ce blog depuis le 15 juin 2012.

Voilà qui traduit tout de même un véritable intérêt pour les musées royaux bruxellois. 

C’est peu penseront certains, mais c’est étonnant, si l’on sait que mon blog ne bénéficie d’aucun relais autre que les groupes sociaux ou professionnels sur Internet. Un seul de mes articles a été relayé par la presse belge, bien qu'ils soient tous envoyés à une trentaine de destinataires. Un second l'a été par un site spécialisé français très lu dans la profession et par les Historiens de l'Art ou les Archéolgues. Les deux ne touchent que le public habitué à s'informer sur le Net, c'est dire que la grande majorité des visiteurs de ces  musées ignore tout du découpage par appartement en cours, de l'inévitable abandon des collections non rentables et des bâtiments en voie de délabrement, avancé pour certains.