Il pleut au Musée du Cinquantenaire. © capture d'écran RTL par Le Vif. |
Qui, du reste, pourrait encore comprendre quelque chose à ce brol ? A l’attention de mes lecteurs non belges, il s’agit d’une expression intraduisible mais qui définit à merveille ce que l’on pourrait peut-être qualifier de "bazar" hors de Belgique. Mais cette expression est moins précise, moins forte et sans la connotation d’emberlificotage politico-médiatico-communautaire actuelle.
Les Beaux-Arts de Bruxelles © France Info. |
Pour ma part, j’ai dit tout ce qu’il y avait à dire et je ne vois pas ce que je pourrais encore ajouter, sans tomber dans le piège politico-communautaire. Expression pléonasmique en Belgique, voire peut-être même un belgicisme incompréhensible au-delà du rideau de chicons. Je suis selon les circonstances un scientifique, un manager, un administratif, un intellectuel, un technicien, un ouvrier, un diplomate, un artisan, un manœuvre au besoin, un chercheur, etc…, bref tout ce qui fait aujourd’hui, par la force des choses, un Historien de l’Art et homme de musée, gestionnaire de collection. Je ne suis pas un politique, même si je sais parfaitement en tenir compte. Cependant, je me refuse à tomber dedans et, je le répète, tout a été dit en presque quatre ans.
Il faut sauver les Beaux-Arts, le Cinquantenaire, le Musée d’Art Moderne, le Musée de l’Armée, l’Institut Royal du Patrimoine Artistique et les protéger de ce combat strictement politique. Mais il faut à présent que les professionnels, le public, les artistes, les étudiants et toute personne concernée par les Musées, l'Art et la Culture se manifestent. Les musées sont nos racines, notre imaginaire, notre avenir.
Il ne se passera rien sans ce mouvement, ou plus exactement il se passera ce qui est prévu dans les cartons politiques de tous bords : le démantèlement.
Impossible de dire dans deux ans : « je ne savais pas » !
Revenons, néanmoins quelques instants sur un triste anniversaire trop arrosé ou habilement noyé. Le cinquième funeste jour de mémoire de la fermeture du Musée d’Art Moderne de Bruxelles n’aura pas été rappelé dans les médias. Les bougies ont été éteintes par la pluie dont on découvre enfin qu’elle tombe dans les musées, et pas seulement aux Beaux-Arts. Averses intermittentes fort opportunes entre le 1er et le 4 février, mais réalité crue que la presse semble découvrir seulement durant cette première semaine de février, alors qu’elle aurait dû rappeler une fermeture qui serait un énorme scandale partout ailleurs.
Ce phénomène météorologique muséal est pourtant « observé » et connu depuis des années. A titre d’exemple, il y avait déjà en novembre 2015, aux Beaux-Arts de Bruxelles, une vingtaine de tableaux invisibles. Ils étaient tous remplacés par une belle étiquette signalant leur indisponibilité pour pour cause de risques de chutes de pluie sur les œuvres.
Il est intéressant d’entendre ou de lire dans les extraits qui suivent que l’on évoque des questions de danger pour l’image de Bruxelles, et d’attractivité économique des musées conservant une « richesse unique au monde ». Enfin !
Il n’est pas improbable que la question de l’image et de l’attractivité économico-touristique viennent au chevet de la Culture et des musées. Nous aurions aimé une compréhension plus fine des enjeux muséaux et culturels, mais ne boudons pas, c’est peut-être le début de l’annonce d’une hypothétique prise de conscience.
Ce qui suit est une courte revue de presse non exhaustive sur cette "humidité" prévisible depuis des années. Une belle couverture dont je ne montre que ce que j’ai reçu ou trouvé, sans le chercher, en hommage à la fermeture sine die du Musée d’Art Moderne de Bruxelles le 1er février 2011 (cela ne coûte rien de le répéter puisque tout le monde s’en f…).
9 février
Bx1.be
La Libre Belgique
Lavenir.net
RTL info
10 févrierLe Soir
Les musées royaux prennent l’eau.
Même les pigeons vont aux musées.
Déglingue générale aux Musées Royaux des Beaux-Arts : il ne faut plus attendre deux ou trois ans.
Les propos de Daniel Couvreur à partir de 11’14 sur la gestion du DG des Beaux-Arts ne sont pas particulièrement nuancés. En ce qui me concerne, je ne me reconnais pas dans l’unanimité laudative annoncée, ni dans l’absence d’erreurs de gestion. Je conseille à ce sujet la lecture de mon article paru le 31 mars 2014.
La Libre Belgique
Il pleut
Fuites au Cinquantenaire : Karine Lalieux pointe du doigt la Régie des Bâtiments
Interview de Karine Lalieux, Echevin de la Culture de la Ville de Bruxelles et Député Fédérale (PS).
RTBF
12/02/2016Lavenir.net
La pluie s'invite aux Musées royaux des Beaux-Arts : œuvres en danger ?
14/02/2016Le Soir
Il faut sauver les Beaux-Arts, le Cinquantenaire, le Musée d’Art Moderne, le Musée de l’Armée, l’Institut Royal du Patrimoine Artistique et les protéger de ce combat strictement politique. Mais il faut à présent que les professionnels, le public, les artistes, les étudiants et toute personne concernée par les Musées, l'Art et la Culture se manifestent. Les musées sont nos racines, notre imaginaire, notre avenir.
Il ne se passera rien sans ce mouvement, ou plus exactement il se passera ce qui est prévu dans les cartons politiques de tous bords : le démantèlement.
Impossible de dire dans deux ans : « je ne savais pas » !
Revenons, néanmoins quelques instants sur un triste anniversaire trop arrosé ou habilement noyé. Le cinquième funeste jour de mémoire de la fermeture du Musée d’Art Moderne de Bruxelles n’aura pas été rappelé dans les médias. Les bougies ont été éteintes par la pluie dont on découvre enfin qu’elle tombe dans les musées, et pas seulement aux Beaux-Arts. Averses intermittentes fort opportunes entre le 1er et le 4 février, mais réalité crue que la presse semble découvrir seulement durant cette première semaine de février, alors qu’elle aurait dû rappeler une fermeture qui serait un énorme scandale partout ailleurs.
Ce phénomène météorologique muséal est pourtant « observé » et connu depuis des années. A titre d’exemple, il y avait déjà en novembre 2015, aux Beaux-Arts de Bruxelles, une vingtaine de tableaux invisibles. Ils étaient tous remplacés par une belle étiquette signalant leur indisponibilité pour pour cause de risques de chutes de pluie sur les œuvres.
Il est intéressant d’entendre ou de lire dans les extraits qui suivent que l’on évoque des questions de danger pour l’image de Bruxelles, et d’attractivité économique des musées conservant une « richesse unique au monde ». Enfin !
Il n’est pas improbable que la question de l’image et de l’attractivité économico-touristique viennent au chevet de la Culture et des musées. Nous aurions aimé une compréhension plus fine des enjeux muséaux et culturels, mais ne boudons pas, c’est peut-être le début de l’annonce d’une hypothétique prise de conscience.
Ce qui suit est une courte revue de presse non exhaustive sur cette "humidité" prévisible depuis des années. Une belle couverture dont je ne montre que ce que j’ai reçu ou trouvé, sans le chercher, en hommage à la fermeture sine die du Musée d’Art Moderne de Bruxelles le 1er février 2011 (cela ne coûte rien de le répéter puisque tout le monde s’en f…).
9 février
Bx1.be
La Libre Belgique
Lavenir.net
RTL info
10 févrierLe Soir
Les musées royaux prennent l’eau.
Même les pigeons vont aux musées.
Déglingue générale aux Musées Royaux des Beaux-Arts : il ne faut plus attendre deux ou trois ans.
Les propos de Daniel Couvreur à partir de 11’14 sur la gestion du DG des Beaux-Arts ne sont pas particulièrement nuancés. En ce qui me concerne, je ne me reconnais pas dans l’unanimité laudative annoncée, ni dans l’absence d’erreurs de gestion. Je conseille à ce sujet la lecture de mon article paru le 31 mars 2014.
La Libre Belgique
Il pleut
Fuites au Cinquantenaire : Karine Lalieux pointe du doigt la Régie des Bâtiments
Interview de Karine Lalieux, Echevin de la Culture de la Ville de Bruxelles et Député Fédérale (PS).
RTBF
12/02/2016Lavenir.net
La pluie s'invite aux Musées royaux des Beaux-Arts : œuvres en danger ?
14/02/2016Le Soir
Nos musées ne seront « peut-être jamais nickel », avoue la Régie des bâtiments.
Court et sans intérêt.
16/02/2016Midi Première sur la RTBF radio. Le Forum : les musées bruxellois prennent l’eau.
La séquence la plus intéressante, comme toujours avec Fabienne Vande Meersche.
Publié le 21 juin et modifié le 2 juillet par l'ajout des liens vers le duel politico-médiatique (L'Echo, La Libre et Le Soir).
Court et sans intérêt.
16/02/2016Midi Première sur la RTBF radio. Le Forum : les musées bruxellois prennent l’eau.
La séquence la plus intéressante, comme toujours avec Fabienne Vande Meersche.
Publié le 21 juin et modifié le 2 juillet par l'ajout des liens vers le duel politico-médiatique (L'Echo, La Libre et Le Soir).
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